|
Modèle : Char B1 Bis Année : 1945 Couleur : Kaki Echelle : 1/43 Fabricant : Odéon Référence : ODEON58M Collection : Non Matière : Zamak et plastique Série limitée : 500 ex. Boitage : Boite cristal + surboite Odéon Commentaires : Exemplaire identifié "Vercors" dans sa version utilisée pour la libération de La Rochelle par le 13ème régiment de Dragons en 1945. |
La version initiale (qui donnera naissance au B1 Bis) était souvent appelée improprement Renault B1, mais Renault n'en était que le plus gros producteur. Le B1 fut développé et produit par un ensemble de sociétés, FAMH, FCM et AMX, travaillant ensembles, sous la direction technique de l'arsenal de Rueil. Le 16 août 1944 renaissait à Orléans, aux ordres et sous l'impulsion du commandant Lesage, le 13ème Régiment de Dragons, créé par l'ordre 423 du 7 octobre 1944 sous la forme d'un régiment à 3 escadrons, 1 équipé de SOMUA, 1 de B1 bis et le troisième de chars légers. Le 2ème escadron, équipé de B1 bis, était aux ordres du capitaine Vuillaume. Il comprenait 3 pelotons à 5 chars. En septembre 1944, l'autorité militaire fait savoir à la Régie Renault (créée le 14 septembre 1944) qu'elle envisage de récupérer des chars B1 bis qui ont été abandonnés sur le champ de bataille de Normandie par la Wehrmacht. André Gerin, du service des marchés de la Régie Renault, est chargé de ce travail. Les chars récupérés par les Allemands, avaient été rassemblés chez Renault pour y être transformés en chars lance-flammes. Gerin y avait reconnu des engins du 28e BCC, son ancien bataillon, car ils portaient encore leurs noms. Gerin, avec une équipe de déminage du Génie, se rendit en Normandie. De loin, il repérait les chars et faisait procéder au déminage des routes qui y conduisaient. Des engins chenillés allaient les chercher et les ramenaient pour les monter sur des remorques. Ces remorques avaient été construites en France pendant l'occupation et avaient été récupérées dans le dépôt d'autobus de Paris, Porte des Lilas. Une quarantaine de chars furent ainsi récupérés. On démonta le tout, on tria les pièces ainsi récupérées, et en cannibalisant tout cela, 15 chars B1 bis furent remis en état par la maison SOMUA et l'Etablissement du Matériel de Gien. En avril 1945, le régiment fit mouvement par voie ferrée d'Orléans vers la poche de Royan. Il fut rattaché à la VIème Armée Américaine. Le 15 avril, le régiment était engagé avec comme objectifs, Didonne, St-Georges-de-Didonne et les bois au sud-est de Royan. Les B1bis du 13e Régiment de Dragons en avril 1945 1002xxx MASSENA 10020xx MOWGLI 10020xx BAYARD 1002002 LORRAINE (02) 1002003 DUGUESCLIN (03) 1002004 (04) 1002005 KLEBER (05) 1002006 BRETAGNE (06) 1002008 NORMANDIE (08) 1002012 JEANNE D'ARC (12) 1002014 (14) 1002015 CROUY (15) 1002017 (17) 1002019 ARCOLE (19) 1002022 VERCORS (22) 1002023 1002024 ABBEVILLE (24) 1002028 POITOU (28) 1002033 (33) Dimensions Longueur : 6.37 m Largeur : 2.50 m Hauteur : 2.79 m avec tourelle, 1.80 sans tourelle Poids : 29 tonnes à vide Empattement : 5.23 m Blindage : 60 mm maximum Performances Moteur : 300ch Renault, appareil de direction Naeder Rapport poids/puissance : 9.3 ch/tonne Vitesse maximum sur route : 25 km/h Vitesse maximum en terrain varié : 21 Km/h ( moyennement accidenté), 15 km/h ( terrain accidenté) Consommation moyenne sur route : 220 litres/100 km Franchissement à bords francs : 2.75 m Pente maximum : 40°5, soit 90% Rayon d'action : 180 Km Stabilité transversale : 35° Equipage 1 chef de char : service des armes de tourelle et de la mitrailleuse fixe 1 pilote spécialiste : conduite et pointage du canon de 75, éventuellement tir 1 aide-pilote : chargeur, tir du canon de 75 et aide dépanneur 1 radiotélégraphiste Armement 1 canon de 75 mm 1 mitrailleuse fixe Châtellerault modèle 1931 1 canon de 47mm 1 mitrailleuse sous tourelle Munitions 74 obus de 75 dont 7 de rupture et 6 amorcés 50 obus de 47 dont 20 explosifs 5100 cartouches de mitrailleuses Près de 403 chars B1bis ont été construits avant la guerre et seulement 366 ont été livrés à l'armée. Coûteux, difficile à construire et à manoeuvrer - seuls les militaires d'active étaient habilités à le piloter. Il était très populaire parmis les responsables militaires et politiques de l'époque. Source : chars-francais.net & le20edragons.free.fr |